Parle à mon cul

Bienvenue à toi ! Ici, on va parler cul, sans tabou. Au menu : vagins, pénis, poils, identité de genre, contraception, relations sexuelles, pression sociale, porno… mais surtout une grande partie consacrée aux troubles et maladies sexuelles !

Articles (trop) intéressants

Vaginisme

[Def : nm, trouble du comportement sexuel qui se traduit par une impossibilité ou une difficulté lors de la pénétration, que ce soit des tampons, des spéculums, des doigts, jusqu'au pénis du partenaire.]

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Pilosité

[Def : nf, ensemble des poils nous recouvrant de la tête aux pieds, en passant par les aisselles, le cul et notre entre-jambe, et qui semble repousser beaucoup plus drus et plus rapidement quand on on a un date.]

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Contraception

[Def : nf, moyen qui permet de faire l’amour, baiser, s’envoyer en l’air, tirer un coup, coucher, coïter, froisser les draps et même grimper aux rideaux, sans se soucier d'avoir un enfant à élever d'ici 9 mois]

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Endométriose

[Def : nf, maladie gynécologique qui touche entre 1 et 2 femmes sur 10 et qui provoque d'énormes douleurs pendant les règles et les rapports, ainsi que plein d'autres symptômes vraiment pas ouf]

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Témoignages

Jérémy, 21 ans

Infecté par la chlamydia

C’était il y a 2 ans, c’était une période où je voyais pas mal de filles, je ne faisais pas vraiment attention avec qui je couchais et je ne me protégeais jamais. Un jour, une fille m’a contacté pour me dire qu’elle avait la chlamydia. J’ai d’abord flippé pour elle et j’ai ensuite pensé que c’était moi qui lui avait refilé. Finalement, c’était un autre garçon. Je suis allé voir un médecin et il s’est avéré que j’avais aussi la chlamydia. Mon pénis saignait, il me démangeait et je n’arrivais pas à avoir d’érection. Le médecin m’a prescrit un médicament et le cauchemar s’est arrêté au bout de 2 / 3 semaines. Aujourd’hui, je me protège à chaque fois que je couche avec quelqu’un.

Clémentine, 26 ans

Ancienne vaginique

J’ai toujours ressenti de grosses douleurs pendant les rapports sexuels, rendant toute pénétration impossible. J’ai consulté des tonnes de spécialistes, des docteurs, gynécologues, sexologues… jamais on ne m’a parlé de vaginisme. J’ai passé dix années à errer de spécialistes en spécialistes et je suis passée par une longue période où j’ai baissé les bras car je me sentais anormale, honteuse et incomprise. Je pensais ne jamais m’en sortir. J’ai finalement découvert tout récemment le terme de « vaginisme », sur un réseau social. Je me suis renseignée et j’ai pris les choses en main. J’ai entamé un processus de guérison main dans la main avec une psychologue et une kinésithérapeute. Aujourd’hui, on peut dire que je suis totalement guérie !

Manoé, 23 ans

Souffre d'endométriose

Il y a 5 ans, j’ai commencé à avoir de terribles douleurs en bas du ventre. J’ai des crampes qui arrivent n’importe quand, j’ai si mal que je ne peux plus me lever du lit. J’ai fait une échographie et un IRM pour voir si j’avais l’endométriose. Ils n’ont rien vu du tout alors que j’en avais tous les symptômes. J’ai donc du me débrouiller seule, sans être prise en charge. J’ai mis un stérilet pour chercher la contraception qui me correspondait et les douleurs ont triplé. Au bout de 2 mois, le calme est revenu et aujourd’hui, ça va beaucoup mieux, même si des douleurs sont encore présentes.

Timothé, 17 ans

Souffre de balanite

J’ai attrapé la balanite pendant le premier confinement et je n’en connais pas la cause, c’est arrivé très vite. Je me suis rendu compte qu’il y avait quelque chose d’anormal parce que ça me démangeait et des boutons et plaques rouges sont apparues sur mon gland et sur les muqueuses du prépuce. J’ai paniqué et j’ai consulté un urologue en visio. Je lui ai juste décrit mes symptômes et il a immédiatement trouvé de quoi je souffrais, la balanite est plus répandue que ce que l’on pense. Il m’a prescrit une pommade à appliquer après la douche et après une semaine de traitement, c’est parti aussi vite que c’est arrivé.